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Thursday, December 2, 2010

L'Europe s'attaque à Google avec un petit air de déjà-vu




Ce n’est pas la première fois que les autorités européennes s’intéressent à Google. Si elles se sont montrées clémentes jusqu'à présent, elles pourraient durcir le ton avec cette enquête qui s'attaque au cœur de métier de Google, la recherche.
Par Sébastian SEIBT (texte)
Axelle SIMON (vidéo)
 
Et encore une ! L’Europe a décidé d’ouvrir, ce mardi, une enquête "approfondie" sur Google. Mais cette fois-ci, il s’agit de la première procédure qui s’attaque, en Europe, au cœur de métier du géant de l’Internet : la recherche sur le web.
L’Union européenne veut en effet savoir si Google a abusé de sa position dominante dans ce secteur pour pénaliser ses concurrents et mettre en avant ses propres services dans ses résultats. Elle a donc décidé de diligenter officiellement une enquête suite aux plaintes déposées en février par trois entreprises, dont Ciao, un comparateur de prix qui appartient à Microsoft. Si ce n’est pas la première fois que Google a maille à partir avec les autorités européennes, cette procédure reste inédite.
Une histoire de rapports conflictuels, avec des gants de velours.
Depuis 2007, l’Union européenne s’intéresse, en effet, de manière quasi constante aux activités de Google, même si des enquêtes sont rarement ouvertes.
L'Europe a commencé par s’en prendre à la manière dont Google traite les informations confidentielles des internautes européens. En mai 2007, un comité indépendant de l’Union européenne ouvre une enquête sur l’habitude du géant de Mountain View (Californie) de garder pendant deux ans les données collectées sur les utilisateurs de ses services. Pendant plus d’un an, les deux parties échangent amabilités, menaces et promesses d’améliorer les choses. Finalement, en novembre 2008, Google accepte de ne garder les données que pendant neuf mois. C’est encore aujourd’hui la règle.
En septembre 2008, l’Europe trouve un nouveau cheval de bataille : les recettes publicitaires. La Commission européenne s’intéresse à un accord entre Google et Yahoo. Les deux géants du web ont signé, trois mois plus tôt, un pacte de 4 ans reconductible selon lequel Yahoo recevrait de l’argent pour placer, à côté de ses recherches, des publicités gérées par Google. Les autorités de plusieurs pays, dont le Canada et les États-Unis, se demandent alors si cette "cannibalisation" du marché publicitaire par Google n’est pas anticoncurrentielle. L’Europe ouvre donc sa propre enquête et, deux mois plus tard, Google abandonne ce partenariat.
L’arme de numérisation massive
Et puis, il y a les livres. Google Books, le projet de numérisation en masse du géant de l’Internet, irrite également l'Europe. En mai 2009, les ministres européens de la Concurrence demandent à la Commission d’examiner l’impact de ce projet sur les auteurs du Vieux Continent. La Commission traîne des pieds et laisse, dans un premier temps, les juridictions nationales se pencher sur cette question. Deux mois plus tard, elle décide tout de même d’entendre Google sur l’accord conclu avec les éditeurs américains de livres. Puis, après l’audition publique, plus rien...



En février 2010, commence donc le dernier épisode en date des désaccords entre l’UE et Google avec le dépôt des trois plaintes contre les pratiques du moteur de recherche. Après avoir étudié le dossier pendant près de dix mois, la Commission européenne passe donc à l’acte. Google n’a d’ailleurs pas tardé à réagir annonçant être prêt à "collaborer pleinement" et reconnaissant qu’il y avait "toujours des choses à améliorer".


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